EHS ou électro sensibilité n'est ni une pathologie ni une maladie psychosomatique,
c’est un
handicap environnemental idiopathique attribuée à une intolérance liée aux expositions
de
champs électromagnétiques pouvant être additionné avec une intolérance à des produits
chimiques.
Nous avons tous un capital soleil comme un capital « ondes artificielles ». Notre corps à
ses limites et une fois notre
« capital » épuisé, il réagit vers un syndrome EHS. Comme pour le soleil c’est
irréversible.
On ne peut donc pas être "guérie". Le seul moyen d'atténuer les souffrances est de
s'éloigner ou de
se protéger des sources émettrices. »
A ce jour, l’électro
sensibilité EHS, est
reconnue et décrite par L’OMS, mais le lien causal avec les champs électromagnétiques ne
veut pas
être officiellement pris en compte. Des chercheurs du monde entier l’ont mis en évidence de
manière
objective mais les institutions ne veulent pas le reconnaître.
Ce sont les expositions de longue durée qui présentent le plus de risques.
Pour les personnes
EHS, les enfants et les femmes enceintes, ces limites doivent être adaptées.
L’augmentation de l’intensité nous affecte et l’effet est cumulatif, peut-être même
synergique. Les
champs électromagnétiques sont différents dans leur nature, leur fréquence et leur
intensité.
La reconnaissance croissante au niveau de la communauté scientifique Internationale
concernant de
l’impact des champs électromagnétiques sur l’être humain est évidente.
Le rapport bio initiative qui fait l’état de plus
de 3000 articles scientifiques démontre
formellement que les champs électromagnétiques sont excessivement toxiques non seulement
avec
un risque potentiel de cancer mais aussi sur le système nerveux central. Cette étude est
largement
complétée par des centaines d’études mondiales corroborant les résultats et les impacts sur
le vivant.
Pour qu’il n’y ait aucune confusion, il est important de bien comprendre ce que signifie l’électro sensibilité. On parle de syndrome et non de pathologie.
Imaginez que notre cerveau soit matérialisé par la peau, les basses fréquences par du jus de citron et les hyperfréquences par du poivre. Posons du poivre ou du citron sur la main, aucune réaction de l’organisme. Maintenant amenez votre main au dessus de votre nez et respirez le poivre, vous allez éternuer, mettez du citron sur une coupure elle va piquer. Quand notre cerveau est soumis aux ondes artificielles, la BHE (Barrière hémato-encéphalique) peut finir par s’ouvrir en réaction aux stimuli des ondes.
Certaines zones du cerveau sont moins bien irriguées que d’autres sous l’effet prolongé à une exposition de champs électromagnétiques :
Baisse du flux sanguin = baisse d’oxygène = manque d’oxygène au niveau des neurones
Un mécanisme commun pour ces « maladies émergentes »
SICEM ou syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques est extrêmement bien expliqué sur le site de l’ARTAC
Symptômes insidieux tels que légers maux de tête, acouphènes, douleurs musculaires, troubles de l’attention, oppression thoracique, palpitations…
Puis commence à apparaitre insomnie, fatigue profonde et chronique, voire dépression, irritabilité, violence verbale…
Tout se joue dans cette phase qui est dans la mise à distance des sources qui causent ces symptômes, la préconisation et le traitement.
Nous ne sommes donc plus soumis à un seul type d’ondes artificielles mais à une multitude qui se juxtapose et qui peut créer des problématiques de santé. C’est alors que certaines personnes, plus sensibles à ce type d’ondes commencent à en ressentir les effets plus ou moins intenses et souffrent de maux parfois difficilement identifiables par le corps médical. Ces symptômes commencent à être reconnus dans beaucoup de pays sauf la France. Notre environnement se retrouve inondé, saturé d’ondes.
Il n’y a pas de moyen objectif pour mesurer
la douleur d’un individu.
Seule la personne qui souffre peut dire ou, comment et combien elle
a mal.
Selon l’IASP (International Association for the Study of Pain), et l’OMS
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrite en termes d’un tel dommage.
Selon la Loi de Neuwirth (code de la santé publique) 1995
« Toutes personnes a le droit de recevoir des
soins visant à soulager sa douleur.
Celle-ci doit être en toutes circonstances prévenue, évaluée, prise
en compte et traitée »
Des
médecins et politiques appellent à la reconnaissance de
l'électro-hypersensibilité
OMS et son
atelier sur l’hypersensibilité aux CEM
L’objectif principal est de ré-oxygéner le cerveau et de renforcer le système immunitaire.
Sans oublier l’aspect cognitif visant à soulager la douleur quand c’est le cas. Différents techniques d’accompagnements sont aussi à envisager tel que :
Clinique
Alleray-Labrouste
52
Rue Labrouste 75015 Paris
Contact
: 01 44 19 53 29
Le protocole thérapeutique mis au point par l’ARTAC par le Pr Belpomme est aujourd’hui celui qui est recommandé. Il est basé sur les résultats des tests d’imageries médicales et biologiques obtenus chez chaque malade et donc adapté à chaque cas particulier. 1500 cas examinés cliniquement et biologiquement, c’est la plus grande série mondiale sur une durée de 5 ans.
Dr Martin
Pall : Professeur de biochimie et de sciences
médicales fondamentales Université de Washington.
Depuis 1998, il c’est concentré sur les mécanismes des maladies
inflammatoires chroniques et sur la
façon dont divers facteurs de stress déclenchent des cas de telles
maladies. Le mécanisme local
impliqué dans de telles maladies, appelé cycle NO / ONOO, a récemment
été confirmé dans un récent
article de 57 pages sur l'insuffisance cardiaque et, dans une moindre
mesure, dans un article récent
sur l'hypertension pulmonaire. On pense à expliquer de nombreuses
maladies précédemment
inexpliquées.
Protocole de traitement du Pr Pall
L'hypothèse NO/ONOO Du Dr Martin Pall est probablement
l'explication la plus complète de la
dérégulation cellulaire dans le syndrome de la fatigue chronique et
d'autres maladies liées au stress
oxydatif. Son modèle propose que le stade chronique de CFS (maladie
chronique) est conduit par un
cercle vicieux de stress oxydatif, dans lequel les mécanismes de base
qui visent à contrôler les agents
pathogènes ne s'éteignent pas. Le résultat est que les oxydants se
déchaînent, provoquant des
ravages dans les cycles énergétiques de la cellule et augmentant
l'inflammation.
Le protocole
décrit ici a été initialement mis en place par le Dr Pall et par le Dr
Grace Ziem. Il est basé sur des
traitements antioxydants qui rompent le cercle vicieux du stress
oxydatif ainsi que d'autres agents qui
agissent sur d'autres parties du cycle, comme l'abaissement des réponses
inflammatoires,
l'amélioration de la fonction mitochondriale et l'abaissement de
l'activité NMDA. Cependant, la prise
de grandes quantités d'antioxydants simples peut réellement augmenter le
stress oxydatif. Une fois
que les antioxydants tels que les tocophérols (vitamine E), la vitamine
C et les flavonoïdes réagissent
avec les radicaux libres, ces antioxydants sont eux-mêmes transformés en
radicaux libres. D'autres
antioxydants sont alors nécessaires pour neutraliser ces radicaux libres
nouvellement formés. Par
conséquent, une grande variété d'antioxydants est optimale.
L'ESME a la permission d'utiliser ces tables extraites
du résumé du professeur Martin Pall : Le
mécanisme du cycle vicieux NO/ONOO- comme cause du syndrome de fatigue
chronique /
encéphalomyélite myalgique.